Revoir Malacca en peinture

De passage à Malacca je note les nouveautés. On continu a faire du neuf avec du vieux comme ce Franco espagnol Charles Chauderlot qui est pas mal du tout d'ailleurs.

Il expose actuellement derrière la place rouge.

Si Malacca vous dit quelque chose allez jetez un oeil sur mes vieux blogs vous y trouverez une section dédiée.

Voire les Philippines et…

Manger… eh bien c’est pas le grand bof mais dans l’ensemble c’est moyen. Eludons les Jollibee et autres Chowking qui sont des chaînes nationales de fast food capables de concurrencer et même d’écraser Mac Donald.

Pour un Mac Donal vous avez trois Jollibee…

Un crime de lèse majesté.

Eludons des produits locaux comme ce ketchup rouge mais à base de bananes.

Eludons les food center des malls gigantesques et autres centres commerciaux.

Eludez c’est facile à dire mais c’est un peu comme éviter les produits made in China. Le seul problème c’est qu’il y en a partout.

J’ai finis par noter que les food center sont également des chaînes… pfff

Bon faisons avec. Vous prenez votre commande, pratiquement que des plats en sauce et peu de légumes qui sont souvent saupoudrés de morceaux de viandes. Le riz est décidément en quantité limité et on fait comme la plupart des Philippins on prend une double portion congrue. Tss, tss, à quoi bon avoir l’institut mondial du riz si vous n’en retrouvez pas dans votre assiette. La réponse est pour limiter la pénurie, l’archipel est le premier pays importateur mondial de la précieuse céréale.

Puis vous régler et là on vous sort « what about your soft drink ? »

C’est qu’ils sont très soft drink les Philippins, mangez au coca ou au thé glacé sucré c’est courant. Certaines échoppes ne servent même pas d’eau !

Bref c’est assez moyen dans l’ensemble sans être pour autant mauvais. Les carnivores sont au régal avec un excellent lechon (cochon de lait), les herbivores, eh bien ils n’ont qu’a examinés de plu près leur dentition en se lavant les dents. Ils s’apercevront qu’ils ont des dents de carnivores. Sans dec.

Ne croyez pas là que je suis contre les herbivores, du tout, du tout, leur viande est plus saine que celles des carnivores…

Sur ce j’ai à faire au Pak Putra, un excellent pakistanais avec de bons nans…

Bangkok, les chemises rouges aux prises avec les forces de l'ordre

Avez-vous vu ce grand film qu’est Ran ? Une grande oeuvre d’Akira Kurosawa où est conté le destin d’un royaume médiéval nippon qui se déchire dans un ballet sanguinolent. Trois frères qui ont chacun levé leurs propres armées aux bannières colorées s’entretuent dans une sarabande infernale.


C’est à peu près Bangkok avec ses chemises jaunes, rouges, bleus, blanches et la toute dernière : rose… des anti chemises rouges occupants les artères commerciales

A chaque nouveau pas de danse c’est un peu chaotique.

En ce moment le gouvernement veut expulser les chemises rouges de la grande artère commerciale de Bangkok car selon les propres mots du premier ministre Abhisit Vijjajjeva « ils ont dépassé les limites ». Dans la foulée il a demandé à la justice un mandat d’expulsion mais celle-ci, comme en 2008, a renvoyé la balle au gouvernement « vous avez déjà les pleins pouvoir avec l’ISA (Internal security act) »

Du coup Abhisit doit agir mais sans l’aval explicite de la justice. Ce qui l’embête car c’est à lui de prendre la décision et le blâme s’il y a de la casse.

Les motivations « taksinniennes » des chemises sont on ne peut plus discutable. Thaksin, le thaïcoon ex premier ministre en fuite est une crapule. Mais ordonner aux manifestants de quitter les rues alors que d’autres manifestants en chemises jaunes ont pu occuper sans qu’ils soient chassés ni même poursuivi, les aéroports de Bangkok donne une image assez juste des standards locaux ou devraient je dire des doubles standards…

Pour l’heure la confrontation entre les chemises rouges et les forces de l’ordre semble imminente si ce n’est déjà en cours. Enfin on ne sait jamais avec la Thaïlande leur arène politique est pleine de rebondissants, surprises et coups tordus voire coup d’état…

Je saluerais au passage Hun Sen qui dans son royaume voisin a décrété que les manifestations ce n’est pas plus de 200 personnes. Ce grand démocrate issus des rangs de l’angkar ne laissera pas la « chienlit » s’installé.

Aucun risque et Than Shwe son homologue birman fait de même.

A Bangkok par contre cela devient horriblement compliqué. Jusqu'aux années 90 l'armée rêglait ce genre de problème en deux temps, trois mouvements.

- Dispersez vous !
- Non !

Bon...

-En position,
-En joue,
-Feu...

Voir les Philippines et…

Y’a-t-il un mot assez dur pour décrire les hôtels philippins ?

C’est minable, crasseux, pas entretenus, insécurisé et en plus ils ne sont pas donnés

Minable : des chambres sonores sans fenêtres, qui sentent le renfermé. Loboc, un couple de retraité français m’ont dit a avoir dormi dans une chambre avec des capotes traînaient sous le lit et de la m. sur la cuvette. « On peut excuser beaucoup de choses, dire que c’est culturel… Là non, c’est se moquer du monde ». Indeed.

Crasseux : Pas la peine de faire un dessin.

Pas entretenus : j’adore me battre avec la cuvette des chiottes pour avoir de l’eau (normal elle cassée), prendre une douche sans pommeau ou avec des supports cassés ou encore me rasé sans miroir.

Insécurisé : notice charmante à la réception d’un hôtel de Cebu : « si vous désirez que le ménage soit fait en votre présence signalez le à la réception ». La confiance règne…

Cher : Un resort de Panglao, enfin si une piscine des plus basiques transforme un GH quelconque en « resort ». Pas loin de 2000 pesos la nuit. Dans un archipel ou on s’empiffre pour 100 pesos et ou j’ai lu voici peu que nombres de familles « vivent » avec 1200 pesos par mois. J’ai du mal lire ou il manque un zéro.

Enfin comparé à l’hôtellerie continentale (Thaïlande, Cambodge, etc) les Philippines ne sont guères brillantes et en plus nettement plus onéreuse sans que cela corresponde au coût de la vie locale.

Une petite note rassurante : il y a quelques exceptions. Enfin à moins d’avoir au minimum 30 € comme budget hôtelier, ce n’est vraiment pas ça.

Histoire courte à Cebu

No comment.