Au dernières nouvelles le site où doit s’élever le futur monument de la finance est en stand by. Du coup ce serait dans les locaux de la tour de la Canadia bank que l’on commencerait à boursicoter en attendant un site définitif. La grosse blague du moment c’est que le ministère des finances ne sait pas encore dans quelle monnaie se feront les transactions en riels ou en dollars ?
Le riel étant une monnaie non convertible aligné sur le dollar. Depuis le crash asiatique de 1997 le riel évolue dans une fourchette de 3800 à 4200 riels pour 1 dollar. Actuellement il est sous coté à 4280 une première en 13 ans qui inquiète les autorités locales. La confiance règne.
Remarque d’un habitué des finances locales : « T’inquiète ce n’est rien. Ici la propagande fonctionne tellement bien qu’ils [les Cambodgiens] sont persuadés qu’ils développent eux même le pays, qu’ils n’ont plus besoin des étrangers… »
Ah oui c’est vrai les fortunes locales constituées en quelques années en vendant de la terre que l’on s’est approprié donne des ailes. Au volant des Lexus on en oubli facilement d’où vient l’argent. Que plus de la moitié du budget de l’état soit fourni par l’aide internationale, que 80 % des exportations sont concentrés dans l’industrie textile qui est aux mains des Chinois, qu’il y a si peu de produits made in Cambodia qu’ils se sentent obliger d’y accoler l’appellation « proudly made in Cambodia », etc.
Enfin tout ça ne constitue que des détails qui n’intéressent que les étrangers. L’histoire retiendra que sous la direction avisée de samdech Hun Sen (premier ministre de 1985 a 2030 ++) le Cambodge connu un formidable développement.
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