On pourrait continués ad eternam de la sorte.
Parfois la division binaire/manichéenne du monde achoppe sur une exception.
C’est le cas au Cambodge où les animaux se divisent en deux, ceux qu’on
mangent, ceux que l’on ne mangent pas.
Depuis l’époque joyeuse où tout les urbains
s’en allèrent camper dans les luxuriantes rizières khmères les animaux
n’appartiennent plus qu’a une seule catégorie : celle que l’on mange.
Ici des mygales.
C'est plus classe que de banales crevettes pourt un réveillon.
Spécialiste dans l’enfoncement des portes
ouvertes j’avais émis quelques prédictions faciles en décembre 2008 sue ce
qu’allait nous apporter 2009.
Douze mois plus tard, j’ai relu cette lubie du
moment. L’ensemble des prédictions se sont réalisées.
Chine : Beijing maintiendra le
cap. Le moins que l’on puisse dire avec un croissance officielle à 8 %
enfin pour peu que les statistiques chinoises ont une fonction autre que de
magnifier les prouesses du PCC.
Thaïlande : « Si les chemises
rouges franchisent la ligne rouge et s’avisent d’occuper le siège du
gouvernement et les aéroports, l’armée aussi franchira la ligne rouge et ce
sera tout rouge partout ! » Souvenez vous d’avril, les chemises
rouges n’ont même pas eu le temps de dire ouf et l’armée sortait de sa flegme.
Cambodge : Bof, rien de spécial.
Myanmar : « La dame du lac
restera sagement à la maison sauf lubie imprévisible de Nyapyidaw. »
Même qu’elle a en repris pour 18 mois !
Philippines : « Rien de bien neuf
avec au minimum un ferry perdu en mer, une vague de typhon et les évènements
habituels. » Well, les typhons furent plus puissant que d’ordinaire
Indonésie : « l’archipel des
catastrophes qui n’a pas connu de gros cataclysme sen 2008 sera fortement secoué
dans la région de Padang. » Pile poil et ceci n’est qu’un coup de
semonce le gros séisme à 8 ou 9 sur l’échelle de Richter est toujours attendu
d’ici 30 ans, dixit les géologues.
Désolé pour le Vietnam, laos et Malaisie où je
ne voyais rien de marquant et où les affaires ont continué leur train-train
quotidien hormis la Malaisie où la fin de règne de l’Unmo omniprésent arrive à
pas de loup.
Voilà pour les prédictions
« faciles ». Pour ce qui était des prédictions imprévisibles j’ai
tout faux sauf sur un point : « Ce
n’est pas difficile de jouer les Elisabeth Tessier enfin ce n’est guère sérieux
et très critiquable. »
Dans la
note suivante vous découvrirez ce qui vous attend en 2010…
Déjà je pressens des élections au Myanmar, aux
Philippines
Descendre le majestueux fleuve de l’Irrawaddy
ente Mandalay et Bagan est présenté comme un must.
Les « oh » et les « ah »
de touristes émerveillés par la plaine sèche de l’Irrawaddy.
Pour ma part ce fut monotone. Toujours les mêmes
haltes répétées à l’ennui avec les nuages de poussière soulevées par des
carrioles tirées par les bœufs. Toujours ces myriades de vendeuses de grillades
et autres délicatesses locales. Toujours cette vue sur l’infini désespéramment
plat et vide.
Et c’est cela que l’on appelle un must :
l’oisiveté, l’ennui et la lenteur du temps qui passe.
De l’autre coté du miroir d’Angkor, le miroir
de Pimai construit selon un plan similaire a Angkor à une époque où le plateau
de Korat était terre khmère.
Bien avant les envahisseurs siamois.
Moins grandiose, moins visité mais moins
pillé…
Voici des années une cambodgienne épouse d’un
barang s’est emporté sur son barang de peudaï qui s’insurgeait avec ses autres
barangs de copains de l’influence des Thaï qui avaient tendance a considéré
Angkor comme une extension touristique du royaume voisin.
« Taisez-vous, au moins avec eux ce
serait bien géré. »
L’une des excursions intéressantes qui s’effectue
facilement à partir de Jodja est la visite du plateau de Dieng que l’on peut
aisément coupler avec Boroboudour en louant un taxi.
Le plateau n’est pas un must pour ces cinq
petits temples d’un intérêt des plus mineurs mais vaut le détour pour son
activité volcanique sans fil.
Ci-dessous de la roche fondue d’où émane des
nuées gaz dont du monoxyde de carbone, incolore, inodore mais absolument
mortel.
Une petite carte observée en un clin d’œil,
j’y ai dénombré 20 projets de barrages dont certains sont déjà réalisés en
Chine.
Vu les 60 millions de riverains qui vivent sur
les berges de la mère des fleuves « Mae Kong » ces projets sont plus
que dangereux.
Dangereux dans le sens où s’ils permettront au
Laos de devenir la « batterie de l’Asean » et enrichir le
gouvernement -pour le peuple c’est moins évident- et surtout ruineront (tout au
moins amoindriront sensiblement) les ressources halieutiques des riverains.
Je perçois plus ces barrages comme des vases
communiquant qui permettront à des états faibles de tirer des bénéfices
colossaux de la vente d’électricité alors qu’ils sont incapables de taxer les
pêcheurs qui n’ont pas le $ en poche mais qui ont la nourriture a porter de
mains.
Le Mékong est l’un des derniers grands fleuves
non domestiqué par l’homme et l’un des plus poissonneux.
Vu le développement rapide de la région et les
besoins croissants en énergie cela ne saurait durer. Ces projets de barrages
ont ressurgi au début des années 90 alors que la paix se réinstaurait doucement
dans le bassin du Mékong. Ils furent écartés car l’économie indochinoise
n’était pas mûre pour absorber cette production électrique et le coût de construction
des barrages.
Maintenant ce n’est plus le cas d’autant plus
que la Chine pousse ces grands projets qu’elle espère bien réalisés.
M’ouais, il va avoir une drôle d’allure le
Mékong d’ici 30 ans.
Souvannaphoum vous connaissez c’est « le
pays doré » du Ramayana indien ou de la version khmerisé le reamker.
Après des décennies de camping sauvage -avec
les sauvages- dont la haute saison se déroula entre 17 avril 1975 et le 7
janvier 1979 le Cambodge redécouvre sa terre, tout au moins la valeur de sa
terre.
C’est ce que j’ai découvert en servant
d’interprète/intermédiaire dans une transaction du coté de Païlin. Well, il y
avait des Khmers intermédiaire sen 4X4 n’entravant strictement aucun mot
d’anglais, des acheteurs malais, un Khmer de France et moi-même.
!?! Les Barangs n’ont rien à faire dans ce
genre de transaction surtout lorsque les com’sions sont grosses, très grosses.
C’est tout à fait ce que je me suis dis lorsque un ami, me demande de rédiger
en anglais des propositions par centaines d’ha.
- « Tu auras ta part. »
- « Tu rigoles, jamais un Khmer ne me
donnera un riel sur ce genre de trafic. »
- « C’est moi, sur ma part ; Ils ne
sont pas au courant. »
- « Bah, j’ai du temps a tué… »
Bon voila les 150 ha d’une seul pièce borné
par des terres aux grands sachems du royaume (comme quoi c’est du sérieux).
Voilà le chef du village (lok com’sion) qui a réuni tous les titres de
propriétés sur diverses communes. Il s’occupe de la paperasserie. Voilà les
Khmers thom (importants) qui dénichent l’investisseur. Voilà le spécialiste
mail et voilà l’écrivain public.
Bon le chef veut 2000 $ l’ha. Les Khmers thom
veulent une com’sion globale de 1000 $.
Je rédige en fonction, blah blah, blah 150 X
3000 = 450 000 $ Only !
Ca chipote en Malaisie pas vraiment sur le
prix mais sur la distance par rapport à Phnom Penh et les coûts de transport.
On propose Kampot à 10 000 $ l’ha.
« Ca a baissé » me confie t-on.
Là je m’étouffe. Déjà que de la terre de Khmer
Rouge à 3000 $ je trouve cela hors de prix. C’est loin de tout, des routes
pourries, pas d’eau, pas d’électricité. etc
Puis un brin curieux je tapote sur Google. En
moins de 5 minutes j’ai déniché les prix moyen des terres agricoles en
Bretagne, c’est dans les 3500 € l’ha !
Ah le Cambodge c’est Souvannaphoum, « le
pays doré » où le Phénix qui renaît de ses cendres.
Et dire que l’on se scandalise sur la
spéculation boursière.
Pour info le salaire lambda d’un ouvrier
rizicole est de 10 000 riel la journée.
L’idée peut paraître saugrenue mais observez
les taux de la Canadia bank dans la photo ci-dessus, du 7 % annuel et en
USD !
Au diable les PEL et autres LEP vive les
placements exotiques !
C’est même trop beau pour être vrai. Oui et
non, les taux des prêts bancaires aux particuliers sont de 24 % annuel.
L’Acleda spécialisé dans le monde rural pratique ce taux. Avant tout prêt il
fait l’inventaire de la cahute, cuisine comprise, des terres et animaux. En
fonction de la fortune personnelle du gentleman farmer un prêt est accordé.
En cas de défaut de paiement cela fait un sans
logis de plus. Allez les filles direction Phom Penh vous vous y
débrouillerez…Ah les crabes de rizière qui s’aventurent dans les bars de Khan
daunh penh, là où les vieux tourteaux les attendent toutes pinces ouvertes.
Miam, ch’est bon a croquer les crabes de
rizière, quoique certaines ont la carapace plus que coriace.
En attendant les faillites rurales, la banque
mondiale a accordé un prêt à la banque rurale Acleda. Ce qui faisait grincer un
Cambodgien qui remarquait, non sans raisons, le côté « sangsue » de
cette honorable institution.
24 % seulement !
Ceci ne vous décourage pas ? Bon sachez
quand même que beaucoup de banques ouvrent à Phnom Penh tandis que le nombre
global demeure stable. En d’autres termes le taux de rotation est élevé, si
l’établissement fonctionne correctement certains directeurs craquent devant
leurs coffres remplis et se font la malle…
la malle débordant de billets !
Ceci est pour les petits joueurs bancaires de
quartier, les gros comme la Canadia ont selon la rumeur frôler la banqueroute
en décembre dernier tandis que la crise financière rejoignait le royaume.
C’était il est vrai assez comique de lire dans les journaux la prose des
directeurs bancaires qui ventaient leurs résultats respectifs. En dépit de la
crise tout allait bien meme s’ils concédaient une légère baisse d’activité.
Bien sûr leurs placements étaient sûr car ils
n’avaient pas miser dans l’immobilier spéculatif. Ben voyons c’est justement la
spéculation qui portait le Cambodge à 13 % de croissance et les banques ne
seraient pas de la fête ?!? Le signe le plus visible du malaise est la
construction de la première tour de Phnom Penh (siège de la Canadia bank) qui a
pris des mois de retard.
C’est dommage pour l’égo démesuré du plus
grand, du plus beau, du plus gentil peuple de la terre leurs ruines ne sont pas
à la hauteur de leurs voisins Cambodgiens et Birmans.
« Tubing » un terme barbare
découvert à Vientiane sur le tee shirt d’une Laotienne. Accolé à Vangvieng j’ai tiqué, toqué mais franchement n’est rien
compris. C’est quoi ce mot ? Du laolich ?
L’explication est arrivé avec la rencontre
d’un plongeur français qui a séjourné à Vangvieng. En 2005 j’en ai gardé un
souvenir merdique d’un site touristique où l’on boit et fume sans trop de
préoccupé des montagnes karstiques environnantes.
Tubing vient de tube, la bouée ! Le
tubing c’est faire l’âne avec une bouée.
Je capte à demi-mot, oui il y a bien une
rivière, elle est même forte et je ne m’y risquerais pas. Ma mémoire se
réveille, une jeune française m’avait avouée son étonnement en découvrant des
hordes de bagpackers défoncés déambulés dans les rues de Vangvieng entre guests
house et pizzeria la bière à la main. Même que les filles se baladaient en
maillots de bain.
M’ouais j’aime m’imprégné des cultures
étrangère, si si j’enquille des bières lao et fume le tabac local…
Le top est désormais le tubing. Le routard en
mal de sensations fortes lâche 50 000 kips pour un transport à 6 km en
amont de la rivière et une bouée (une chambre à air). Ils ne perdent pas le
Nord les Lao. Là on lâche les jeunes dans un bar où la beer lao coule à flot.
Et hop, un verre pour la route. Si cela ne prend pas des
« Occidentaux » sont là pour mettre de l’ambiance en mettant une
tournée. Un job top gun qui en dit long sur le coté mercantile de la chose. La
seule chose à faire étant de picoler, ça picole, ça se détend et cela plonge.
Il y a de grandes balançoires dans les arbres et une fois bien échauffé cela se
balance, balance et plouf dans la rivière. Plutôt des « vieux plats »
dans la rivière selon le plongeur qui
faute d’occupation a suivi le mouvement d’un œil dubitatif.
Après quelques verres, hop la bouée et plouf
dans la rivière dont le courant vous ramène vers Vangvieng. En chemin vous avez
une dizaine de bars qui vous attendent…
Well, c’est une nouvelle façon de s’immerger
dans la culture laotienne…
Magnifique, enfin presque.
Un jeune couple anglo saxon en voyage de noce
dont le mari c’est noyé.
A Kratieh les expats locaux rêvent d’importer
le système. Chouette le Mékong en pneumatique et bourré…
Bagan, la plaine seche de l'Irrawady. Au debut des années 50 la Birmanie était le grenier a riz de la région.
Le monde est divisé deux, ceux qui ont du riz
et ceux qui n’en n’ont pas… assez.
D’un côté deux exportateurs majeurs que sont
la Thaïlande et le Vietnam. De l’autre un importateur majeur les Philippines où
vu la croissance annuelle de la population, le peu de terre arable et l’absence
de grands fleuves ne peut physiquement subvenir à ses besoins.
Cette année l’archipel importe deux millions
de tonnes de riz, en cause une série de typhons (Katsena et cie) destructeurs. Le
Vietnam profite de l’aubaine et multiplie les contrats comme celui du 4
novembre avec 150 000 tonnes à 480 $ la tonne.
L’Inde du fait d’une sécheresse peur commune
connaît les plus mauvaises récoltes depuis 37 ans et devra aussi importer 2
millions de tonnes.
Si à l’heure actuelle les cours du riz sont
relativement bas mais il ne serait guère surprenant dans les mois à venir qu’ils
grimpent en flèche à 800 $ la tonne comme en 2007.
Déjà aux Philippines les grossistes sont montrés
du doigt, ils commenceraient à stocker dans leurs silos.
Mauvaise récolte, rumeurs et spéculation rien de tel pour que les cours flambent
au-delà du raisonnable. On reparlera encore des « émeutes de la
faim » qui n’étaient en 2007 que le fruit de la spéculation car la production
mondiale avait augmenté de 1,5 %.
Au final il y avait suffisamment de riz mais
il était hors de prix pour les plus démunis. Ce n’est même pas la peine
d’imaginer ce qu’il se passera si effectivement le réchauffement climatique, la
désertification, l’épuisement des sols avec une population toujours plus
nombreuse donneront comme résultat d’ici 20/30 ans.
Déjà c’est la course aux rizières au Cambodge
où les monarchies pétrolières du Moyen Orient investissent dans la terre.
Inénarrable Abhisit qui vient de juste de
déclarer que le prêt de 1,4 milliards de bahts pour des travaux
d’infrastructures routières raccordant le Cambodge à la Thaïlande n’était pas
annulé, il s’agissait juste d’un « malentendu ».
Ce qu’il y a de bien avec les dirigeants
asiatique c’est leur capacité à se mettre a hurler au ¼ de tour, menacer du feu
nucléaire (Corée du Nord) pour quelques jours plus éluder les questions gênantes
par une pirouette style « ce n’est qu’un simple malentendu, il n’a jamais
été question de… » tout en rejetant les torts sur le voisin qui avait mal
interprété des propos anodin.
Tout aussi comique est la notation de prey sar
« la forêt blanche » la prison qui a succédé au T3 du Psar kandal voici
10 ans. Eh bien le Bangkok Post ne mâche pas ses mots en comparant prey sar au
Tuol sleng des Khmers rouges !!!
Tiens je ne savais pas qu’en 10 ans pas moins
de 40 000 détenus (extrapolation à partir des 15 000 morts en 4
ans de S21) y étaient morts dans des
conditions atroces.
Par contre et j’ai trouvé cela très bien vu
par le cartooniste de l’Irrawaddy où l’on voit Thaksin débarqué au Cambodge,
accueilli par Hun Sen avec une mention spéciale pour les « Thaïs
rouges » formés par d’ex Khmers rouge. Très bien vu étant donné que la
couleur distinctive des partisans du thaïcoon en fuit est le rouge.
Bref l’heure est à l’accalmie entre les deux
capitales jusqu’au prochain clash à propos de Preah Vihear… d’ici quelques temps.
Avec un comportement pareil comment prendre
les dirigeants asiatiques au sérieux ?
Que dire pour la journée des très médiatiques
sidéens. Marronnier pour journaliste en manque d’inspiration ? Avant goût
du téléthon de fin d’année ? Ou une journée banale parmi d’autre ?
En vrac quelques infos régionales, vos
trierez :
Thaïlande, 354 000
infectés, 94 800 morts et un test pas vraiment réussi d’un vaccin
antisida. L’un des pays où la prévention a réellement limité la casse
Myanmar, 240 00 infectés. Un chiffre de 2007, avec moins de 1 % du budget de
l’att alloué à la santé on ne peut s’attendre qu’a des merveilles. De plus avec
ses milliers de réfugiés et migrants le pays est non seulement un centre de
mutation de virus incontrôlé mais aussi un centre de propagation régionale de
nouvelles souches. Fantastique.
Bali, cet été on s’interrogeait
pourquoi le Viagra est si recherché et le préservatif si repoussé ? Est-il
nécessaire de vous faire un dessin ?
Cambodge, pour une fois n’est pas coutume Hun Sen prend une sage décision en
faisant retirer une pub où l’on vante les qualités contraceptives de la pilule
qui remplace le préservatif sans précisez que la pilule ne prémunie pas du
sida. Il a raison samdech. Comme le faisait remarquer un Franco khmer,
« de toutes façon les Cambodgiennes ne sont pas prêtes pour l’usage de la
pilule, trop tête en l’air et pas assez éduquées » Ce qui n’est pas faux.
Juillet, le fond mondial du sida a annoncé
traiter 2, 3 millions de personnes à travers 140 pays. Une hausse de 31 % de
malades sous antirétroviraux.
Cambodge
encore, en juin le village du sida de Borei Keila
(Phonm Penh) est dégagé par les promoteurs en l’échange d’une promesse de 250 $
et un logement de 12 m². Merci à samdech le généreux.