31 déc. 2009

Mygales



Le Monde est divisé en deux :

Y’a les bons, y’a les méchants.
Y’a les riches, y’a les pauvres.
Y’a les dingues, y’a les paumés.
Y’a les…

On pourrait continués ad eternam de la sorte. Parfois la division binaire/manichéenne du monde achoppe sur une exception. C’est le cas au Cambodge où les animaux se divisent en deux, ceux qu’on mangent, ceux que l’on ne mangent pas.

Depuis l’époque joyeuse où tout les urbains s’en allèrent camper dans les luxuriantes rizières khmères les animaux n’appartiennent plus qu’a une seule catégorie : celle que l’on mange.

Ici des mygales. 

C'est plus classe que de banales crevettes pourt un réveillon.


29 déc. 2009

Bouddha



Et les Shadocks ponçaient, ponçaient, ponçaient.

La très florissante industrie du bouddha de marbre de Mandalay.

27 déc. 2009

Horoscope 2009, des prédictions vérifiées




Spécialiste dans l’enfoncement des portes ouvertes j’avais émis quelques prédictions faciles en décembre 2008 sue ce qu’allait nous apporter 2009.

Douze mois plus tard, j’ai relu cette lubie du moment. L’ensemble des prédictions se sont réalisées.

Chine : Beijing maintiendra le cap. Le moins que l’on puisse dire avec un croissance officielle à 8 % enfin pour peu que les statistiques chinoises ont une fonction autre que de magnifier les prouesses du PCC.

Thaïlande : « Si les chemises rouges franchisent la ligne rouge et s’avisent d’occuper le siège du gouvernement et les aéroports, l’armée aussi franchira la ligne rouge et ce sera tout rouge partout ! » Souvenez vous d’avril, les chemises rouges n’ont même pas eu le temps de dire ouf et l’armée sortait de sa flegme.

Cambodge : Bof, rien de spécial.

Myanmar : « La dame du lac restera sagement à la maison sauf lubie imprévisible de Nyapyidaw. » Même qu’elle a en repris pour 18 mois !

Philippines : « Rien de bien neuf avec au minimum un ferry perdu en mer, une vague de typhon et les évènements habituels. » Well, les typhons furent plus puissant que d’ordinaire

Indonésie : « l’archipel des catastrophes qui n’a pas connu de gros cataclysme sen 2008 sera fortement secoué dans la région de Padang. » Pile poil et ceci n’est qu’un coup de semonce le gros séisme à 8 ou 9 sur l’échelle de Richter est toujours attendu d’ici 30 ans, dixit les géologues.

Désolé pour le Vietnam, laos et Malaisie où je ne voyais rien de marquant et où les affaires ont continué leur train-train quotidien hormis la Malaisie où la fin de règne de l’Unmo omniprésent arrive à pas de loup.

Voilà pour les prédictions « faciles ». Pour ce qui était des prédictions imprévisibles j’ai tout faux sauf sur un point : « Ce n’est pas difficile de jouer les Elisabeth Tessier enfin ce n’est guère sérieux et très critiquable. »

 Dans la note suivante vous découvrirez ce qui vous attend en 2010…

Déjà je pressens des élections au Myanmar, aux Philippines

25 déc. 2009

Trêve des confiseurs




Quelque par sur les côtes cambodgiennes…

23 déc. 2009

Terrasses



Quelque part sur la route entre Baguio et Banaue.

Vu l’automne fertile en typhons ils ont du bien s’amusés à colmater les brèches de leurs terrasses avant que l’eau n’emporte tout.

Un vrai travail de Sisyphe !

21 déc. 2009

Croisière sur l’Irrawaddy



Descendre le majestueux fleuve de l’Irrawaddy ente Mandalay et Bagan est présenté comme un must.

Les « oh » et les « ah » de touristes émerveillés par la plaine sèche de l’Irrawaddy.

Pour ma part ce fut monotone. Toujours les mêmes haltes répétées à l’ennui avec les nuages de poussière soulevées par des carrioles tirées par les bœufs. Toujours ces myriades de vendeuses de grillades et autres délicatesses locales. Toujours cette vue sur l’infini désespéramment plat et vide.

Et c’est cela que l’on appelle un must : l’oisiveté, l’ennui et la lenteur du temps qui passe.

Je baille…

19 déc. 2009

Pimai



De l’autre coté du miroir d’Angkor, le miroir de Pimai construit selon un plan similaire a Angkor à une époque où le plateau de Korat était terre khmère.

Bien avant les envahisseurs siamois.

Moins grandiose, moins visité mais moins pillé…

Voici des années une cambodgienne épouse d’un barang s’est emporté sur son barang de peudaï qui s’insurgeait avec ses autres barangs de copains de l’influence des Thaï qui avaient tendance a considéré Angkor comme une extension touristique du royaume voisin.

« Taisez-vous, au moins avec eux ce serait bien géré. »

Ca…

17 déc. 2009

Plateau de Dieng



L’une des excursions intéressantes qui s’effectue facilement à partir de Jodja est la visite du plateau de Dieng que l’on peut aisément coupler avec Boroboudour en louant un taxi.

Le plateau n’est pas un must pour ces cinq petits temples d’un intérêt des plus mineurs mais vaut le détour pour son activité volcanique sans fil.

Ci-dessous de la roche fondue d’où émane des nuées gaz dont du monoxyde de carbone, incolore, inodore mais absolument mortel.

15 déc. 2009

Demain le Mékong



Une petite carte observée en un clin d’œil, j’y ai dénombré 20 projets de barrages dont certains sont déjà réalisés en Chine.

Vu les 60 millions de riverains qui vivent sur les berges de la mère des fleuves « Mae Kong » ces projets sont plus que dangereux.

Dangereux dans le sens où s’ils permettront au Laos de devenir la « batterie de l’Asean » et enrichir le gouvernement -pour le peuple c’est moins évident- et surtout ruineront (tout au moins amoindriront sensiblement) les ressources halieutiques des riverains.

Je perçois plus ces barrages comme des vases communiquant qui permettront à des états faibles de tirer des bénéfices colossaux de la vente d’électricité alors qu’ils sont incapables de taxer les pêcheurs qui n’ont pas le $ en poche mais qui ont la nourriture a porter de mains.

Le Mékong est l’un des derniers grands fleuves non domestiqué par l’homme et l’un des plus poissonneux.

Vu le développement rapide de la région et les besoins croissants en énergie cela ne saurait durer. Ces projets de barrages ont ressurgi au début des années 90 alors que la paix se réinstaurait doucement dans le bassin du Mékong. Ils furent écartés car l’économie indochinoise n’était pas mûre pour absorber cette production électrique et le coût de construction des barrages.

Maintenant ce n’est plus le cas d’autant plus que la Chine pousse ces grands projets qu’elle espère bien réalisés.

M’ouais, il va avoir une drôle d’allure le Mékong d’ici 30 ans.

13 déc. 2009

Souvannaphoum ou La renaissance terre cambodgienne



Souvannaphoum vous connaissez c’est « le pays doré » du Ramayana indien ou de la version khmerisé le reamker.

Après des décennies de camping sauvage -avec les sauvages- dont la haute saison se déroula entre 17 avril 1975 et le 7 janvier 1979 le Cambodge redécouvre sa terre, tout au moins la valeur de sa terre.

C’est ce que j’ai découvert en servant d’interprète/intermédiaire dans une transaction du coté de Païlin. Well, il y avait des Khmers intermédiaire sen 4X4 n’entravant strictement aucun mot d’anglais, des acheteurs malais, un Khmer de France et moi-même.

!?! Les Barangs n’ont rien à faire dans ce genre de transaction surtout lorsque les com’sions sont grosses, très grosses. C’est tout à fait ce que je me suis dis lorsque un ami, me demande de rédiger en anglais des propositions par centaines d’ha.

- « Tu auras ta part. »

- « Tu rigoles, jamais un Khmer ne me donnera un riel sur ce genre de trafic. »

- «  C’est moi, sur ma part ; Ils ne sont pas au courant. »

- « Bah, j’ai du temps a tué… »

Bon voila les 150 ha d’une seul pièce borné par des terres aux grands sachems du royaume (comme quoi c’est du sérieux). Voilà le chef du village (lok com’sion) qui a réuni tous les titres de propriétés sur diverses communes. Il s’occupe de la paperasserie. Voilà les Khmers thom (importants) qui dénichent l’investisseur. Voilà le spécialiste mail et voilà l’écrivain public.

Bon le chef veut 2000 $ l’ha. Les Khmers thom veulent une com’sion globale de 1000 $.

Je rédige en fonction, blah blah, blah 150 X 3000 = 450 000 $ Only !

Ca chipote en Malaisie pas vraiment sur le prix mais sur la distance par rapport à Phnom Penh et les coûts de transport. On propose Kampot à 10 000 $ l’ha.

«  Ca a baissé » me confie t-on.

Là je m’étouffe. Déjà que de la terre de Khmer Rouge à 3000 $ je trouve cela hors de prix. C’est loin de tout, des routes pourries, pas d’eau, pas d’électricité. etc

Puis un brin curieux je tapote sur Google. En moins de 5 minutes j’ai déniché les prix moyen des terres agricoles en Bretagne, c’est dans les 3500 € l’ha !

Ah le Cambodge c’est Souvannaphoum, « le pays doré » où le Phénix qui renaît de ses cendres.

Et dire que l’on se scandalise sur la spéculation boursière.

Pour info le salaire lambda d’un ouvrier rizicole est de 10 000 riel la journée.

11 déc. 2009

A 7 % d’intérêts annuel placez votre argent au Cambodge




L’idée peut paraître saugrenue mais observez les taux de la Canadia bank dans la photo ci-dessus, du 7 % annuel et en USD !

Au diable les PEL et autres LEP vive les placements exotiques !

C’est même trop beau pour être vrai. Oui et non, les taux des prêts bancaires aux particuliers sont de 24 % annuel. L’Acleda spécialisé dans le monde rural pratique ce taux. Avant tout prêt il fait l’inventaire de la cahute, cuisine comprise, des terres et animaux. En fonction de la fortune personnelle du gentleman farmer un prêt est accordé.

En cas de défaut de paiement cela fait un sans logis de plus. Allez les filles direction Phom Penh vous vous y débrouillerez…Ah les crabes de rizière qui s’aventurent dans les bars de Khan daunh penh, là où les vieux tourteaux les attendent toutes pinces ouvertes.

Miam, ch’est bon a croquer les crabes de rizière, quoique certaines ont la carapace plus que coriace.

En attendant les faillites rurales, la banque mondiale a accordé un prêt à la banque rurale Acleda. Ce qui faisait grincer un Cambodgien qui remarquait, non sans raisons, le côté « sangsue » de cette honorable institution.

24 % seulement !

Ceci ne vous décourage pas ? Bon sachez quand même que beaucoup de banques ouvrent à Phnom Penh tandis que le nombre global demeure stable. En d’autres termes le taux de rotation est élevé, si l’établissement fonctionne correctement certains directeurs craquent devant leurs coffres remplis et se font la malle…  la malle débordant de billets !

Ceci est pour les petits joueurs bancaires de quartier, les gros comme la Canadia ont selon la rumeur frôler la banqueroute en décembre dernier tandis que la crise financière rejoignait le royaume. C’était il est vrai assez comique de lire dans les journaux la prose des directeurs bancaires qui ventaient leurs résultats respectifs. En dépit de la crise tout allait bien meme s’ils concédaient une légère baisse d’activité.

Bien sûr leurs placements étaient sûr car ils n’avaient pas miser dans l’immobilier spéculatif. Ben voyons c’est justement la spéculation qui portait le Cambodge à 13 % de croissance et les banques ne seraient pas de la fête ?!? Le signe le plus visible du malaise est la construction de la première tour de Phnom Penh (siège de la Canadia bank) qui a pris des mois de retard.

9 déc. 2009

Ayuthaya



Voir Ayuthaya et mourir.

C’est dommage pour l’égo démesuré du plus grand, du plus beau, du plus gentil peuple de la terre leurs ruines ne sont pas à la hauteur de leurs voisins Cambodgiens et Birmans.

Et pas d’un peu…

7 déc. 2009

Tubing in Vangvieng



« Tubing » un terme barbare découvert à Vientiane sur le tee shirt d’une Laotienne. Accolé à Vangvieng  j’ai tiqué, toqué mais franchement n’est rien compris. C’est quoi ce mot ? Du laolich ?

L’explication est arrivé avec la rencontre d’un plongeur français qui a séjourné à Vangvieng. En 2005 j’en ai gardé un souvenir merdique d’un site touristique où l’on boit et fume sans trop de préoccupé des montagnes karstiques environnantes.

Tubing vient de tube, la bouée ! Le tubing c’est faire l’âne avec une bouée.

Je capte à demi-mot, oui il y a bien une rivière, elle est même forte et je ne m’y risquerais pas. Ma mémoire se réveille, une jeune française m’avait avouée son étonnement en découvrant des hordes de bagpackers défoncés déambulés dans les rues de Vangvieng entre guests house et pizzeria la bière à la main. Même que les filles se baladaient en maillots de bain.

M’ouais j’aime m’imprégné des cultures étrangère, si si j’enquille des bières lao et fume le tabac local…

Le top est désormais le tubing. Le routard en mal de sensations fortes lâche 50 000 kips pour un transport à 6 km en amont de la rivière et une bouée (une chambre à air). Ils ne perdent pas le Nord les Lao. Là on lâche les jeunes dans un bar où la beer lao coule à flot. Et hop, un verre pour la route. Si cela ne prend pas des « Occidentaux » sont là pour mettre de l’ambiance en mettant une tournée. Un job top gun qui en dit long sur le coté mercantile de la chose. La seule chose à faire étant de picoler, ça picole, ça se détend et cela plonge. Il y a de grandes balançoires dans les arbres et une fois bien échauffé cela se balance, balance et plouf dans la rivière. Plutôt des « vieux plats »  dans la rivière selon le plongeur qui faute d’occupation a suivi le mouvement d’un œil dubitatif.

Après quelques verres, hop la bouée et plouf dans la rivière dont le courant vous ramène vers Vangvieng. En chemin vous avez une dizaine de bars qui vous attendent…

Well, c’est une nouvelle façon de s’immerger dans la culture laotienne…

Magnifique, enfin presque.

Un jeune couple anglo saxon en voyage de noce dont le mari c’est noyé.

A Kratieh les expats locaux rêvent d’importer le système. Chouette le Mékong en pneumatique et bourré…

Chaud devant.

5 déc. 2009

La guerre du riz aura-t-elle lieu ?




 Bagan, la plaine seche de l'Irrawady. Au debut des années 50 la Birmanie était le grenier a riz de la région.


Le monde est divisé deux, ceux qui ont du riz et ceux qui n’en n’ont pas… assez.

D’un côté deux exportateurs majeurs que sont la Thaïlande et le Vietnam. De l’autre un importateur majeur les Philippines où vu la croissance annuelle de la population, le peu de terre arable et l’absence de grands fleuves ne peut physiquement subvenir à ses besoins.

Cette année l’archipel importe deux millions de tonnes de riz, en cause une série de typhons (Katsena et cie) destructeurs. Le Vietnam profite de l’aubaine et multiplie les contrats comme celui du 4 novembre avec 150 000 tonnes à 480 $ la tonne.

L’Inde du fait d’une sécheresse peur commune connaît les plus mauvaises récoltes depuis 37 ans et devra aussi importer 2 millions de tonnes.

Si à l’heure actuelle les cours du riz sont relativement bas mais il ne serait guère surprenant dans les mois à venir qu’ils grimpent en flèche à 800 $ la tonne comme en 2007.

Déjà aux Philippines les grossistes sont montrés du doigt, ils commenceraient à stocker dans leurs silos.

Mauvaise récolte, rumeurs et spéculation  rien de tel pour que les cours flambent au-delà du raisonnable. On reparlera encore des « émeutes de la faim » qui n’étaient en 2007 que le fruit de la spéculation car la production mondiale avait augmenté de 1,5 %.

Au final il y avait suffisamment de riz mais il était hors de prix pour les plus démunis. Ce n’est même pas la peine d’imaginer ce qu’il se passera si effectivement le réchauffement climatique, la désertification, l’épuisement des sols avec une population toujours plus nombreuse donneront comme résultat d’ici 20/30 ans.

Déjà c’est la course aux rizières au Cambodge où les monarchies pétrolières du Moyen Orient investissent dans la terre.

Chaud devant.

3 déc. 2009

Bangkok vs Phnom Penh, un simple « malentendu »



Le Cambodge vu de  Thaïlande.

Inénarrable Abhisit qui vient de juste de déclarer que le prêt de 1,4 milliards de bahts pour des travaux d’infrastructures routières raccordant le Cambodge à la Thaïlande n’était pas annulé, il s’agissait juste d’un « malentendu ».

Ce qu’il y a de bien avec les dirigeants asiatique c’est leur capacité à se mettre a hurler au ¼ de tour, menacer du feu nucléaire (Corée du Nord) pour quelques jours plus éluder les questions gênantes par une pirouette style « ce n’est qu’un simple malentendu, il n’a jamais été question de… » tout en rejetant les torts sur le voisin qui avait mal interprété des propos anodin.

Tout aussi comique est la notation de prey sar « la forêt blanche » la prison qui a succédé au T3 du Psar kandal voici 10 ans. Eh bien le Bangkok Post ne mâche pas ses mots en comparant prey sar au Tuol sleng  des Khmers rouges !!!

Tiens je ne savais pas qu’en 10 ans pas moins de 40 000 détenus (extrapolation à partir des 15 000 morts en 4 ans  de S21) y étaient morts dans des conditions atroces.

Par contre et j’ai trouvé cela très bien vu par le cartooniste de l’Irrawaddy où l’on voit Thaksin débarqué au Cambodge, accueilli par Hun Sen avec une mention spéciale pour les « Thaïs rouges » formés par d’ex Khmers rouge. Très bien vu étant donné que la couleur distinctive des partisans du thaïcoon en fuit est le rouge.

Bref l’heure est à l’accalmie entre les deux capitales jusqu’au prochain clash à propos de Preah Vihear…  d’ici quelques temps.

Avec un comportement pareil comment prendre les dirigeants asiatiques au sérieux ?

1 déc. 2009

Journée mondiale du sida



Affiche vietnamienne.

Que dire pour la journée des très médiatiques sidéens. Marronnier pour journaliste en manque d’inspiration ? Avant goût du téléthon de fin d’année ? Ou une journée banale parmi d’autre ?

En vrac quelques infos régionales, vos trierez :

Thaïlande, 354 000 infectés, 94 800 morts et un test pas vraiment réussi d’un vaccin antisida. L’un des pays où la prévention a réellement limité la casse

Myanmar, 240 00 infectés. Un chiffre de 2007, avec moins de 1 % du budget de l’att alloué à la santé on ne peut s’attendre qu’a des merveilles. De plus avec ses milliers de réfugiés et migrants le pays est non seulement un centre de mutation de virus incontrôlé mais aussi un centre de propagation régionale de nouvelles souches. Fantastique.

Bali,  cet été on s’interrogeait pourquoi le Viagra est si recherché et le préservatif si repoussé ? Est-il nécessaire de vous faire un dessin ?

Cambodge, pour une fois n’est pas coutume Hun Sen prend une sage décision en faisant retirer une pub où l’on vante les qualités contraceptives de la pilule qui remplace le préservatif sans précisez que la pilule ne prémunie pas du sida. Il a raison samdech. Comme le faisait remarquer un Franco khmer, « de toutes façon les Cambodgiennes ne sont pas prêtes pour l’usage de la pilule, trop tête en l’air et pas assez éduquées » Ce qui n’est pas faux.

Juillet, le fond mondial du sida a annoncé traiter 2, 3 millions de personnes à travers 140 pays. Une hausse de 31 % de malades sous antirétroviraux.

Cambodge encore, en juin le village du sida de Borei Keila (Phonm Penh) est dégagé par les promoteurs en l’échange d’une promesse de 250 $ et un logement de 12 m². Merci à samdech le généreux.

Ce sera tout pour cette journée comme une autre.