Une petite carte observée en un clin d’œil,
j’y ai dénombré 20 projets de barrages dont certains sont déjà réalisés en
Chine.
Vu les 60 millions de riverains qui vivent sur
les berges de la mère des fleuves « Mae Kong » ces projets sont plus
que dangereux.
Dangereux dans le sens où s’ils permettront au
Laos de devenir la « batterie de l’Asean » et enrichir le
gouvernement -pour le peuple c’est moins évident- et surtout ruineront (tout au
moins amoindriront sensiblement) les ressources halieutiques des riverains.
Je perçois plus ces barrages comme des vases
communiquant qui permettront à des états faibles de tirer des bénéfices
colossaux de la vente d’électricité alors qu’ils sont incapables de taxer les
pêcheurs qui n’ont pas le $ en poche mais qui ont la nourriture a porter de
mains.
Le Mékong est l’un des derniers grands fleuves
non domestiqué par l’homme et l’un des plus poissonneux.
Vu le développement rapide de la région et les
besoins croissants en énergie cela ne saurait durer. Ces projets de barrages
ont ressurgi au début des années 90 alors que la paix se réinstaurait doucement
dans le bassin du Mékong. Ils furent écartés car l’économie indochinoise
n’était pas mûre pour absorber cette production électrique et le coût de construction
des barrages.
Maintenant ce n’est plus le cas d’autant plus
que la Chine pousse ces grands projets qu’elle espère bien réalisés.
M’ouais, il va avoir une drôle d’allure le
Mékong d’ici 30 ans.
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