Au détour d’une rue asiatique il n’est pas
rare de découvrir un portrait du fürher, des croix gammées ainsi que des
casques allemands avec croix de fer.
Plus rare est l’utilisation du bonhomme comme
tête d’affiche publicitaire géante saluant les automobilistes sur les
autoroutes. C’est l’idée pour le moins douteuse qui a germé dans la tête de
publicistes locaux chargés d’une campagne de promotion d’un musée de cire
Louis Tussaud à Pattaya.
La dite campagne publicitaire a été très
critiqué par les ambassadeurs allemands et israéliens suffoqués par un tel
mauvais goût.
Interviewés les publicistes locaux faisaient
par de leur étonnement, incompréhension et se sont platement excusés. Un peu
too much, on enterre l’incident vite fait bien fait.
Curiosité d’un instant j’ai un jour demandé à
un Thaï lambda pourquoi il avait un brassard nazi sur son blouson ? Aucune
confusion n’était possible avec une svastika indienne, « parce que c’est
joli » ou quelque chose dans le style me répondit-il et haussa les épaules
d’incompréhension lorsque je lui dit ce que cela représentait.
Passons l’avis du quidam, aussi peu au fait
des histoires occidentales que le sont les quidams d’occident pour qui un
Chinois ressemble à n’importe quel Chinois. C’est connu, quand on en a vu un on
les a tous vu…
Repassons chez les publicistes aux goûts
douteux. Ce sont normalement des « créatifs », des individus avec une
éducation, un bagage culturel, etc. Il faut quand même ne pas être doué pour ne
pas voir qu’un portrait géant du fürher saluant les foules avec comme légende « Hitler
n’est pas mort » allait en choquer
plus d’un !
Ci-dessus vous avez l’une des affiches qui
agrémentent les manifestations rouges et jaunes. On y démonise allègrement
l’adversaire en le nazifiant. Des affiches avec des messages simples destinés au grand public (Goebbel ne
dénigrerait pas). C’est à la portée de tous mais visiblement pas à la portée de
publicistes.
L’explication bateau comme quoi ils ne se
rendaient pas compte de la grossièreté ne tient pas. Ils ne pouvaient que
savoir qu’ils allaient choquer outre mesure.
Enfin si l’on peut parler de grossièreté car
il suffit d’ouvrir les journaux locaux pour y découvrir la photo les fesse à
l’air d’une fille violée, assassinée puis abandonné dans un fossé. Je
n’arriverai jamais à comprendre comment on peut manquer autant de respect
envers les familles et proches des victimes.
La légendaire finesse des cultures asiatiques…
ce doit être au musée Guimet !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire