16 janv. 2010

Bouddhisme khmer



Donnation lors d'une cérémonie

J’adore les bouddhistes, les pieux, les bonzes, les vénérables…


J’adore prendre le bus à Aranyaprathet et me retrouver en compagnie d’une demi douzaine de bonzes khmers en partance pour la cité des Anges. Midi où peu s’en faut le bus s’arrête dans une station essence. Je m’engouffre au 7 Eleven histoire de grignoter un truc. Les jeunots en robe orange font de même pour un café glacé et quelques snacks.

Tiens ils n’ont pas vu l’heure, il est un peu tard pour des bonzes qui devraient déjà médités… sur ce qu’ils allaient mangé le soir. Même pas, ils bigophonent. Branchés les bonzelets ! Sans vraiment écouter j’entends des bribes surtout quand l’un d’eux s’émoustille d’apprendre que son interlocuteur est à Pattaya !

Les voies du saigneur sont impénétrables. Et c’est visiblement le cas pour les bonzelets qui ont du mal à renoncer à tous les plaisirs. Même qu’ils sirotent bruyamment leur café et agitent leurs mandibules de gloutons. D’un coup d’eux d’entre eux changent de place en rigolant.

Quelques temps plus tard je sens que mes chaussures collent au plancher.

Ces petits cons ont renversé leur café glacé qui a coulé sous mes pieds et scotché mon sac à matériel.

Je suis heureux de voir que ces petits jeunes rigolaient sans daigner me signaler leur maladresse.

J’adore les bouddhistes, les pieux, les bonzes, les vénérables…
Ce n’est pas pire qu’un jeune supérieur de monastère qui demandait deux camions de graviers pour une cérémonie à la noix. C’est pour la cours du monastère qu’il dit le vénérable. Un copain opine du chef et lui fait remarquer qu’un seul camion suffit amplement.

« Bien sûr, le second est pour chez moi ! »

Ah le Cambodge et ses bonzedes benz. J’adore les voir dans les magasins exigés la meilleur qualité de portables et autres gadgets. Tout comme au restaurant et dans les transports où ils s’octroient les mets et la place de choix.

Y’a pas à dire le métier de bonze c’est la planque ! Tu m’étonnes que les Khmers Rouges ne les aient pas raté.

J’adore les bouddhistes, les pieux, les bonzes, les vénérables…
C’est dans une petite rue de Phnom Penh où un cortège de bonzes avance en ligne, ni droite, ni ordonnée mais plutôt en ordre dispersé -un comble pour un ordre religieux-. Mazette, ils sont au moins 50, un symposium du parti ? Je les regarde passé, bêtement comme un buffle matant les Lexus. Arrive les derniers à la traîne l’un d’eux fume… un copain rigole « il pourrait au moins faire semblant ! ».

Je me marre aussi car quelques instants plus tard arrive le dernier traînard qui a pris un motodop… Ben voyons, il a renoncé à la marche/transpiration celui-là où est-il resté bloqué dans un karaoké ?

Je suis mauvaise langue, il devait méditer…

Allez quittons le bouddhisme à la mode khmère qui est un exemple d’un un tas de chose sauf de vertu.
Visitons le Myanmar où les saints hommes en tenue safran se sont dressés contre la tyrannie des méchants en tenue kaki…

L’exemple même de la vertu, du courage, de l’abnégation !

Oups !

A suivre


2 commentaires:

Anonyme a dit…

N'as-tu jamais lu dans la presse thaïe et khmer tous les scandales liés aux bonzes? Exemples :
Bonzes toxicos,bonzes dealers,
bonzes pris en flag de partouze entre bonzes,bonzes pris en flag au lit avec 2 nanas voire 2 mecs.
Quelle dévotion!

Anonyme a dit…

En Europe vous avez des prêtres pédophiles !