Chocolate hills

Ne serait ce que le nom achi commercial de ses fameuses  « collines en chocolat » me faisait tiqué. Puis ce furent les commentaires de ceux qui en revinrent.

C’était bien mais sans plus.

Pas très motivante île de Bohol avec Tagbilaran sa bruyante capitale où les motos roulent sans échappement, avec ses plages de Panglao fort belles mais qui sont aussi une vrai souricière à touristes où les tarifs doublent si ce n’est triple tant au niveau des soit disants « resort » qui sont plus des GH améliorés qu’autre chose et des repas.

J’adore les tranches de thon, mais bon lorsque sur le marché un thon de 2 à 3 kilos est vendu a un expatrié pour 600 pesos et que la tranche est a 300 pesos, j’ai comme l’impression fâcheuse que le restaurateur se paye une belle tranche !

Pas très passionnante rivière de Loboc transformée en restau karaoké flottant. Même le Nut’s huts avec ses bungalows  limites mais pas les prix comme partout dans l’hôtellerie des Philippines. C’est soit disant « roots » enfin le choix étant des plus étriqué à Loboc que l’on ne peut guère finasser.

Reste la merveille naturelle du coin, les collines en chocolat, un miracle de la nature, du temps et de l’érosion qui ont façonné ses petites collines qui rappelle vaguement des tablettes de chocolats où les petites gâteries de Noël.

Enfin cela reste de l’imagination à deux balles.

Sur place, les bus vous déposent au pseudo resort d’un philippin qui s’est accaparé la colline la plus haute, y a posé une route et son péage. Cela rappel certains temples cambodgiens… On se retrouve au milieu d’une nuée de touristes qui observent un instant le paysage et sautent pour la photo souvenir.

Des locaux ont installé des reproductions géantes des chocolates hills devant lesquels les touristes sautent sur des ballets pour un cliché immortel.

M’ouais…

Je vous rassure aussi bien occidentaux qu’asiatiques jouent à Harry Potter…

N’hésitez pas, cela vaut le déplacement.

Si, si…